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Les traditions

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 o Le Simb : Dans de nombreuses villes et d’innombrables villages du pays vous pourrez voir le traditionnel Simb. Quel jeune Sénégalais n’a jamais tremblé devant cet être mi-homme mi-félin monstrueux? Le Simb est une institution immortalisée en chanson par le super groupe Lemzo Diamono. Il n’est bien-sûr qu’un adulte déguisé en lion ou panthère. Mais quel talent ! Les gosses, souvent réellement terrorisés à la vue du monstre qui les poursuit dans les rues, n’ont d’autre choix que de se réfugier chez eux au risque d’être le lendemain la risée de leurs camarades. La tradition du Simb semble hélas se perdre dans les rues des grandes villes. Suite à plusieurs plaintes de parents et à des violences et vols commis par certains faux-simb s’introduisant dans les maisons, le préfet de Dakar en a interdit la pratique dans les rues de la capitale. Néanmoins, les «mini-simb-théâtres» se multiplient (notamment durant les vacances d’hivernage) dans des espaces fermés où les gosses, moyennant quelques petites pièces, assistent en rond autour d’un Simb, à ses grimaces effrayantes accentuées par l’affolement des tam-tam !

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o Les fêtes locales : Certaines fêtes sont évidemment locales et sont connues à travers le pays pour être très animées. Les habitants des localités concernées, même s’ils ont émigrés à Dakar ou à l’étranger, ne manquent que rarement les festivités. C’est le cas, par exemple, pour la célébration des classes d’âge au village de Fadiouth. En effet, chaque année, durant l’été, tous les jeunes nés la même année et atteignant l’âge de vingt ans célèbrent durant deux ou trois jours l’évènement. Les retours d’initiation en Casamance et au Sénégal Oriental sont aussi des cérémonies hautes en couleur qui n’ont absolument rien de folkloriques. Salémata en pays bassari (département de Kédougou, à la frontière de la Guinée Conakry, juste au bord du parc du Niokolo Koba) est bien connue pour les masques gigantesques des fêtes d’initiation à la gloire du caméléon. Oussouye, et particulièrement le quartier de Kalabone, fait également une fois tous les dix ou quinze ans une entrée dans le bois sacré. Le bombolong est de sorti et les bombes à riz font tonner l’air chargé de mystère de la Casamance ancestrale. Toujours en Casamance, le Kankurang, fait à l’instar du Simb, peur à tous les enfants des villages !

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